samedi 30 janvier 2010

ENSEIGNEMENT MALADE


Cette semaine, je suis un papa comblé !

Ma fille, qui est en quatrième, s’est faite aider au collège pour définir son orientation, et est rentrée à la maison en m’annonçant la bonne nouvelle :

- papa, je veux être réalisatrice de films !
- quoi ?
- réalisatrice de films !
- mais, cela te prend comme ça ! Où es tu allée chercher cette idée ?
- à l’école, nous avons rempli des fiches, on décrit notre caractère, ce que l’on aime…., et pour moi, le métier qui ressort est réalisateur de film. Tu n’as pas l’air content ?

A 44 ans, ayant enfin acquis, après un long travail sur moi, le réflexe de ne pas contrarier l’obstination volatile de la gente féminine, en particulier sur les orientations ou réorientations (clin d’œil personnel !), je prenais sagement la décision de jouer de la technique le lendemain, et creuser la motivation de ma fille pour devenir réalisatrice de film !

Le lendemain, ma réalisatrice en herbe me rapporte fièrement son relevé de notes, comme pour m’apporter une garantie à la validation de ses ambitions, et je découvre sa moyenne générale annotée avec l’écriture ronde et déliée de son professeur principal :

Moyene : 15,10

- il n’y a rien qui te choque à la fin ?
- si, avec maman, on a vu qu’il n’a mis qu’un « n » à moyenne !

……gloups, il ne manque plus que ce soit ce prof qui oriente ma fille !

Peu après, au journal télévisé, j’apprends que les enseignants seraient souvent malades, 11 jours d’absentéisme en moyenne pour les titulaires par an, ce qui entraîne un problème de remplacement, les remplaçants qui eux-mêmes auraient 17,4 jours d’absence par an….je n’ai pas les statistiques pour les remplaçants des remplaçants…..et à ce moment je comprends TOUT !

D’abord, l’entrepreneur équitable que je suis à un cœur, et se dit que franchement les enseignants n’ont pas de chance ! …enfin plus que leurs remplaçants !

En calculant qu’un enseignant travaille environ 180 jours par an, ces 11 jours représentent environ 6% de la période, ces 6% appliqués au 365 jours d’une année, représentent 22 jours de maladie par an…évidement il s’agit de moyenne, considérant que l’enseignant ne fait pas exprès d’être malade les jours où il travaille

Revenons au sujet !....Cette faible résistance à la maladie du corps enseignant, croisée avec la proposition d’orientation de ma fille me permet de découvrir l’origine du problème.

Monsieur Luc CHATEL, tout simplement, vos enseignants ne maîtrisent pas la pyramide des besoins de MASLOW !

Mesdames et Messieurs les enseignants, pour être en bonne santé, il faut satisfaire aux besoins physiologiques de l’organisme, boire, manger…, il s’agit du premier niveau, et je suis convaincu au travers de l’orientation que vous proposez à nos enfants, que vous l’avez oublié, pour eux, mais aussi pour vous même et votre organisme s’affaiblit, votre résistance à la maladie diminue et votre absentéisme au travail augmente !

Adoptez ce principe de base :

« Je ne vis pas pour travailler, je travaille pour vivre »

..et rappelez vous que nos enfants ne vivent pas pour faire des études, mais qu’ils étudient pour vivre !....et satisfaire des besoins qui sont d’abord primaires et que vous avez oubliés !

N’envoyez pas nos enfants sur les bancs des « crèves la faim » se nourrir de rêves déchus !

Comprenez une chose, la société a le souci de se nourrir, et si vos besoins actuels ne font partie que du quatrième ou cinquième niveau de la pyramide, puisque vous avez au moins gagné la sécurité de l'emploi, n’en oubliez pas que nos enfants doivent passer par le premier niveau !


jeudi 28 janvier 2010

FORCE DE VENTE - FAIBLESSE DE VENTE

Qui n’a pas entendu dire d’un adolescent :

« Il a du bagout , il fera du commerce ! ».

Difficile de rebondir et de se faire comprendre auprès de celui ou celle qui balance une telle réflexion, que je considère comme une injure à tout ceux qui appartiennent à ce que l’on appelle « une force de vente ».
Comme une échappatoire à un avenir compromis, la vente serait le refuge du baratineur !

En 1988, quand j’ai rejoint la force de vente des Brasseries KRONENBOURG, on nous remettait solennellement un recueil qui s’appelait « vendre 5/5 » et dont le titre de la première page était « L’Ecole de Vie ».
Il était une ligne conductrice de notre cheminement commercial, avec tout ce que nous devions savoir pour exercer notre métier de vendeur de la manière la plus efficace possible, et était garant de notre savoir, savoir faire et savoir être.

Tout frais diplômés de nos écoles de commerce, on prenait le temps de nous apprendre un métier, et les « vieux sages » nous transmettaient leurs valeurs, leur savoir, et développaient notre savoir être pour prendre conscience et acquérir la dimension de la fonction. Cela s’apparentait à ce que l’on appelle aujourd’hui du développement personnel.
Ils construisaient autour de ces compétences une culture d’entreprise, et la confiance en eux était telle, que sur le front des négociations souvent très tendues avec la g.m.s., nous étions capables de nous transcender pour trouver des accords….qu’ils validaient !
Ils nous communiquaient la passion du métier, et en récompense ils avaient acquis notre confiance et notre reconnaissance, ainsi sans aucune magie autre que leur investissement, ils fabriquaient de véritables patrons de secteur, autonomes, véritables ambassadeurs mercantiles d’une entreprise dont nous étions tous fiers !
La force était bien là, et trouvait ses racines au travers d’une intégration et d’une formation réussie, dans un objectif d’excellence, avec des « poids lourds » très expérimentés, impliqués, reconnus, pédagogues, et capables de monter au créneau aussi bien pour assister leur équipe que pour la défendre.

Aujourd’hui, après avoir tourné un certain temps dans le hall d’exposition des concessionnaires automobiles, après avoir croisés un certain nombre de fois des vendeurs qui ne daignent dire bonjour, il faut presque s’excuser de vouloir acheter une voiture….qui n’est qu’une occasion, je mesure régulièrement auprès de mes fournisseurs la démotivation des commerciaux, et j’établis un simple constat, il n’y a plus de pilote dans l’avion !

Où est le patron de la concession ? Où sont les « poids lourds » du management ?....Ces sages qui avaient le charisme de résister à toutes les tempêtes, et menaient leur équipe avec une main de fer dans un gant de velours…….ce sont sans doute eux qui remplissent les listes des seniors dés 50 ans à Pole Emploi ?.....la force de vente est devenue faiblesse, les fantassins n’ont plus de généraux sur le terrain pour combattre à leur côté, ils ne sont plus formés, animés, motivés, encadrés, impliqués, et défendus.

Alors je rends aujourd’hui hommage et remercie tout ceux qui m’ont formé, donné la fierté de faire ce métier, prendre conscience de sa noblesse, et m'ont offert la capacité il y a 12 ans de quitter sagement et sereinement un système dans lequel je ne me retrouvais plus, avec une politique qui allait tout droit dans le mur, et de vivre libre, et réussir une vie de chef d’entreprise........et à tout les décideurs, je confirme, plutôt que recruter des baratineurs, formez des vendeurs !

mercredi 27 janvier 2010

CBM ENTREPRISE MANCELLE

Trés bon exemple d'entreprise qui pose une question fondamentale:

Qui peut acheter une entreprise ?

Les entreprises saines, qui ont sécurisé leur avenir ont de tels capitaux propres et trésoreries qu'elles ne peuvent pas être reprises par un candidat seul !

La notion d'entrepreneur s'étend à l'ensemble de la masse salariale, et ouvre de belles opportunités à des personnes qui n'auraient jamais été intégrées au capital d'une société.

mardi 26 janvier 2010

S.D.A.B. et R.N.L.

Le Reset Neuro Linguistique est un ensemble de techniques de développement personnel destiné à améliorer la communication entre individus et s’améliorer personnellement pour contribuer efficacement à un projet commun d’entreprise.

Je déclare, à compter de ce jour le R.N.L. d’utilité publique dans notre pays, pour corriger un modèle économique dépassé.

Tel Monsieur Jourdain pour la prose, les 15 salariés de la S.D.A.B. , société de mareyage de Taulé, ont mis en application le R.N.L. de façon majestueuse, en nous démontrant qu’il n’y a pas de fatalité, et j’invite toutes les victimes du système à reconsidérer leur malheur en regardant le reportage de « zone interdite » sur M6 replay.

Dans le cas de la S.D.A.B. , le R.N.L. s’est produit chez 15 salariés, suite au placement en liquidation judiciaire de leur société, et cet événement a réveillé chez eux un élan de motivation, un réflexe de survie, un esprit d’entreprise.

Le potentiel existait, il n’était vraisemblablement pas mis à contribution pour maintenir les 70 emplois initialement existants.

Dans la table d’ émeraude, Hermes Trismegiste nous rappelle que ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.

L’exemple de la S.D.A.B. nous démontre qu’il faut malheureusement descendre bien bas pour remonter bien haut, et que le meilleur business plan n’a de valeur qu’au travers d’une politique de management adapté, et d’un volontariat de tous les salariés de l’entreprise, pour que ce qui est en haut ressemble à ce qui est en bas, et ce qui est en bas ressemble à ce qui est en haut, et créer une unité de réussite.

Il ne sert à rien de chercher à savoir pourquoi la S.D.A.B. en est arrivée à la liquidation judiciaire, par contre je suis interpellé par le faible nombre de volontaires qui ont bien voulu participer à la création d’une SCOP pour sauver leur emploi, et trouve une part de réponse sur la mise en liquidation de cette société.

Je souhaite énormément de courage et de réussite aux 15 salariés entrepreneurs.

Je dépose ce jour une requête auprès de Madame Bachelot , pour qu’elle passe commande massivement (on peut lui faire confiance) du vaccin R.N.L. pour enrayer la pandémie de dépôts de bilan dans notre pays.

lundi 25 janvier 2010

PRESENTATION

Bonjour,

Je vous souhaite la bienvenue sur « ENTREPRENEUR EQUITABLE ».

Cet espace d’échange a pour vocation de rassembler et d’aider tout ceux qui se sentent acteurs dans leur vie professionnelle, salariés, chefs d’entreprise, porteurs de projets, et qui souhaitent donner un sens à leur vie professionnelle.

Le nom de baptême de ce blog m’est apparu spontanément, car sans en avoir formalisé le contenu, la tonalité est bien définie, et il ne s’agit pas de rassembler des personnes de même couleur politique, appartenant au même syndicat de salariés, à la même organisation patronale, mais d’échanger, quelque soit notre place dans le monde de l’entreprise, quelques soient nos idées, mais avec un dénominateur commun, la volonté d’entreprendre, d’avancer , d’apporter de la valeur ajoutée à notre vie au travers du sens que nous donnons à notre carrière professionnelle.

Alors ce nom « ENTREPRENEUR EQUITABLE » peut vous paraître très tendance, il suffit en effet de lire la presse, d’écouter les médias pour mesurer la vague entrepreneuriale dans notre pays….nous en reparlerons !

Quant à l’adjectif équitable, notre bonne moralité est régulièrement sollicitée au quotidien pour nous rappeler à la solidarité !

Je me suis prêté au jeu de faire une recherche Google sur « entrepreneur » et j’obtiens 31 000 000 de résultats, avec « équitable » seul, 16 900 000 résultats, et avec les deux mots 804 000, dont une seule association d’entrepreneur avec équitable dans les 10 premiers résultats.

Alors si l’entrepreneur équitable n’est pas identifié, je propose à tout ceux qui se reconnaissent dans cette définition de contribuer à la vie de ce blog :

« L’entrepreneur équitable est un acteur positif de la vie d’une entreprise, cadrant strictement son action dans le respect de valeurs humaines universelles. »

Alors au patron voyou, au cadre carriériste méprisant la pérennité de son entreprise au profit de son évolution à court terme, au technicien routinier, à la secrétaire « Q.I. WORD » , et à tous les boulets ralentissant le développement économique d’une entreprise, ou s’attribuant égoïstement les résultats de la performance collective, je dis : passez votre chemin !

Aux autres, je demande de vous manifester, participez à ce blog, débattons, faisons la démonstration qu’il existe un noyau dur capable de performance et de développement économique en accord avec des règles déontologiques.

La solidarité passe par l’échange, et je souhaite qu’ « ENTREPRENEUR EQUITABLE » soit cet espace où l’on trouve aussi bien anecdote, partage d’expérience, recherche de conseil, opportunité de rapprochement, pour créer un monde d’apesanteur propice à la performance économique de l’entreprise, et aux projets des entrepreneurs.